Bush veur calmer le jeu

Publié le 23 février 2004 Lecture : 1 minute.

Au mois de décembre, George W. Bush avait fait remettre en mains propres à Chen Shui-bian,
le chef de l’État taiwanais, une lettre le priant en termes assez vifs d’apaiser ses relations avec la Chine. Le message ayant fait l’objet d’une fuite, l’irritation dans les cercles gouvernementaux de l’île a été telle, à l’approche de l’élection présidentielle d’avril, que plusieurs responsables ont préféré en nier l’existence. Il n’en a pas moins été concrétisé par la décision américaine de suspendre la livraison, promise il y a un an,
de nouveaux équipements militaires. Pékin, de son côté, s’est employé à jouer le jeu en renonçant à marquer l’élection par ses habituelles démonstrations de force. La tension pourrait néanmoins resurgir si Taiwan décidait d’accompagner le scrutin par un référendum sur l’indépendance. Dans ce cas, l’on prête à la Chine l’intention de découvrir opportunément, dans la province côtière du Guandong, quelques cas de SRAS afin d’interdire tout voyage, empêchant ainsi l’importante communauté taiwanaise présente sur le continent de participer au vote.

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