Cacao : l’entente historique entre le Ghana et la Côte d’Ivoire peut-elle faire plier les industriels ?
Les deux pays sont plus que jamais convaincus de la nécessité d’un prix plancher de l’or brun. L’objectif ? Mieux rémunérer les producteurs.
![Cacao en Côte d’Ivoire. © Fernando Llano/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/09/07/cacao.jpg)
Cacao en Côte d’Ivoire. © Fernando Llano/AP/SIPA
![Unité de transformation du cacao dans l’usine de Choco Ivoire à San Pedro, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, en mars 2016. © Jacques Torregano pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/08/30/37978hr_-e1567615568415.jpg)
Le cacao africain à l’heure du « new deal » ?
Au sein du continent, qui représente plus de 75 % de la production mondiale du cacao, les ententes entre pays producteurs comme le Ghana et la Côte d’Ivoire ont conduit les géants du secteurs à revoir leur prix d’achat à la hausse. Quelle sera la prochaine étape ?
« Nous n’allons pas vendre la récolte de 2020-2021 à moins de 2600 dollars la tonne. Et nous aurons une marge de 400 dollars, pour nous assurer de reverser aux producteurs un minimum de montant. » Plus de doute possible, après l’intervention du président ivoirien Alassane Ouattara, la veille de la fête de l’indépendance, le 6 août dernier sur la RTI : il y aura bien un prix plancher pour les cacaos ivoirien et ghanéen… « Les acheteurs ont compris », a ajouté le locataire du palais présidentiel du Plateau, avant de préciser que dès le 1er octobre prochain, le prix du cacao payé au producteur augmentera.
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