Redéploiement diplomatique
Cent diplomates américains actuellement en poste en Europe et à Washington vont être transférés dans le courant de 2006 en Chine, en Inde, au Nigeria et au Liban, a annoncé, le 18 janvier, Condoleezza Rice devant un parterre d’étudiants et de professeurs de l’université Georgetown. Une tendance appelée à se poursuivre dans le cadre de la transformation « radicale et difficile » de la politique étrangère des États-Unis, priorité affichée du second mandat de George W. Bush. « Des pays émergents comme l’Inde, la Chine, le Brésil, l’Égypte, l’Indonésie et l’Afrique du Sud jouent désormais un rôle essentiel sur la scène mondiale, a rappelé la secrétaire d’État. Pourtant, Les États-Unis ont pratiquement le même nombre de diplomates en Allemagne, un pays de 82 millions d’habitants, qu’en Inde, où la population atteint 1 milliard ! » Objectif majeur de ce redéploiement des forces diplomatiques : sortir de la logique guerre froide pour entrer dans l’ère de la lutte contre le terrorisme et de « la promotion de la démocratie dans le monde », dixit l’administration Bush. Le personnel des ambassades d’Indonésie, du Maroc et du Pakistan devrait donc augmenter de manière significative pour combattre « une idéologie dont la terreur est l’arme principale ».
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