Algérie : le directeur général de la Sûreté nationale limogé
Le chef de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Abdelkader Kara Bouhadba, a été limogé le 24 août. Selon une source sécuritaire, ce départ forcé est lié à la bousculade mortelle à l’entrée du concert du rappeur Soolking à Alger.
![Abdelkader Kara Bouhadba (GAUCHE) © DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/02/15/31590hr_.jpg)
Abdelkader Kara Bouhadba (GAUCHE) © DR
Moins de sept mois après sa nomination, Abdelkader Kara Bouhadba est déjà sommé de faire ses cartons. Le président par intérim, Abdelkader Bensalah, « a nommé Kalifa Ounissi » pour le remplacer, selon un communiqué de la présidence.
Aucun motif officiel n’a été donné à ce changement à la tête de la DGSN, qui chapeaute les différents services de police. Mais ce limogeage intervient quelques heures après la démission de la ministre de la Culture, Meriem Merdaci, au surlendemain de la mort de cinq jeunes dans une bousculade à l’entrée d’un concert du rappeur Soolking, à Alger.
Les services de sécurité critiqués
Une source de sécurité a affirmé que le limogeage de Abdelkader Kara Bouhadba, nommé en février, était « lié au concert de Soolking ». De nombreux internautes ont notamment mis en cause une défaillance des services de sécurité après la bousculade devant le Stade du 20-Août – l’un des plus anciens du pays – où avait débuté le concert.
Le parquet d’Alger a annoncé l’ouverture d’une enquête devant « déterminer les responsabilités et les circonstances de cet accident ».
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Projet hôtelier au sud de Tanger : DSK réagit
- Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni toujours porté disparu
- Au Sénégal, l’affaire de la disparition mystérieuse de deux sous-officiers ressurgit
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- En Côte d’Ivoire, le malaise à la RTI, côté coulisses