Baraka : la stratégie des « 3 M »
Pour financer sa campagne pétrolière dans les « 3 M » (Mali, Mauritanie, Maroc), la jeune compagnie australienne Baraka Petroleum Ltd. a lancé, le 17 janvier, à Paris, une opération « séduction » auprès des investisseurs et des banquiers européens. Créée à l’initiative de Max de Vietri, Baraka a été introduite en mai 2005 à la Bourse de Sydney. Sa capitalisation s’élève aujourd’hui à 60 millions de dollars (+ 55 %). Elle ambitionne de lever prochainement 9,24 millions de dollars grâce à une augmentation de son capital de 15 % (42 millions d’actions nouvelles au prix de 22 cents américains). En présence de son premier actionnaire, le banquier mauritanien Isselmou Tajedine, Max de Vietri a dévoilé la stratégie de Baraka d’ici à 2008. Elle dispose d’une immense zone d’exploration de 272 000 km2 répartie entre les trois pays, en partenariat notamment avec les australiennes Woodside et Roc Oil et la chinoise CNPC. Après avoir été à l’origine de la découverte du gisement offshore de Chinguetti, revendu à un consortium dirigé par Woodside, Max de Vietri se tourne vers l’onshore quasi inexploré du bassin désertique du Taoudeni (Mauritanie et Mali), du Sud mauritanien (un forage est programmé sur le gisement Héron) et de l’offshore marocain (Cap Juby).
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