Après Bonnecorse, Brahimi ?
Michel de Bonnecorse, le conseiller spécial pour les affaires africaines de Jacques Chirac, a passé trois jours au Togo, du 17 au 19 janvier, pour tenter de lancer un « dialogue intertogolais » entre le pouvoir et l’opposition. Il a rencontré successivement le président Faure Gnassingbé, le Premier ministre Edem Kodjo, Jean-Pierre Fabre et Patrick Lawson, de l’Union des forces du changement (UFC), Yawovi Agboyibo, du Comité d’action pour le renouveau (CAR), et Léopold Gnininvi, de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA). Les points de blocage ne manquent pas. L’opposition exige une nouvelle élection présidentielle tandis que le pouvoir n’entend négocier que sur des législatives. Qui sera le « facilitateur » ? Plusieurs noms circulent, parmi lesquels celui de Lakhdar Brahimi (71 ans), l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères, qui vient de prendre sa retraite de l’ONU. Le 20 décembre, Kofi Annan lui a exprimé sa « profonde gratitude pour son courage et sa sagesse », après les multiples missions qu’il a conduites en Afghanistan, en Irak, en Haïti et en Afrique du Sud.
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