Gabon : Ali Bongo Ondimba n’est pas un justiciable ordinaire, selon son avocat

L’audience sur l’opportunité d’une expertise médicale d’Ali Bongo Ondimba a été reportée au 2 septembre. Jeune Afrique a interviewé maître Aimery Bhongo Mavoungoun, l’avocat du chef de l’État gabonais.

Le président gabonais Ali Bongo lors d’un sommet Union européenne – Afrique, le 29 novembre 2017. © Diomande Ble Blonde/AP/SIPA

Le président gabonais Ali Bongo lors d’un sommet Union européenne – Afrique, le 29 novembre 2017. © Diomande Ble Blonde/AP/SIPA

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Publié le 29 août 2019 Lecture : 3 minutes.

Un collectif proche de l’opposition a demandé une expertise médicale sur la santé du président Ali Bongo. Rejetée par un tribunal, la requête est, contre toute attente, jugée recevable le 12 août par la Cour d’appel de Libreville alors que la Cour de cassation lui demandait de se dessaisir.

Le 19 août dernier, la juge d’appel Paulette Akolly est suspendue de ses fonctions. L’audience fixée au 26 août n’a donc pas pu se tenir faute de quorum. L’affaire a été renvoyée au 2 septembre. Jeune Afrique a interviewé Aimery Bhongo Mavoungou, l’avocat d’Ali Bongo Ondimba.

Jeune Afrique : Une audience devrait se tenir le 2 septembre pour faire un sort à la requête du collectif Appel à agir. Que plaiderez-vous devant les juges ?

Aimery Bhongo Mavoungou : Rien du tout. Cette juridiction n’est plus concernée. Au nom de notre client, le président Ali Bongo Ondimba, nous avons introduit un pourvoi en cassation. Selon le code de procédure civile, dès qu’il y a un pourvoi, le dossier est transmis à la Cour de cassation. Le 2 septembre, la cour d’appel devrait tout simplement constater qu’elle n’est plus saisie.

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