Guinée Bissau : José Mario Vaz candidat indépendant à l’élection présidentielle

Le président sortant, exclu de son parti, se présente en candidat indépendant au scrutin du 24 novembre prochain. Son mandat s’est officiellement achevé le 23 juin dernier.

José Mário Vaz, le 3 mars 2014, alors candidat à la présidentielle. © Sylvain Cherkaoui

José Mário Vaz, le 3 mars 2014, alors candidat à la présidentielle. © Sylvain Cherkaoui

Publié le 30 août 2019 Lecture : 1 minute.

« Je serai candidat pour les élections du 24 novembre« , a déclaré le président Vaz, acclamé par des milliers de partisans, lors d’une réunion à Bissau.

Exclu du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), majoritaire à l’Assemblée nationale, José Mario Vaz (Jomav) se présente à la présidentielle en indépendant, après avoir échoué à obtenir l’investiture du parti d’opposition Madem, selon son entourage.

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Malgré le bon déroulement des législatives du 10 mars, la Guinée-Bissau tente encore de sortir de la crise qu’elle traverse depuis le limogeage, en août 2015 par le président Vaz, de Domingos Simoes Pereira, chef du PAIGC, qui était jusque-là son Premier ministre.

M. Vaz a refusé après les dernières législatives de nommer Domingos Simoes Pereira (DSP) Premier ministre comme l’exigeait la majorité parlementaire issue du scrutin, avant de finalement reconduire en juin le chef du gouvernement de consensus issu d’une médiation régionale en 2018, Aristide Gomes, lui aussi responsable du PAIGC.

Mandat terminé

DSP a été désigné le 23 août par le PAIGC pour le représenter à la présidentielle. Parmi d’autres futurs prétendants, l’ancien Premier ministre Carlos Gomes Junior a annoncé qu’il se présenterait, lui, comme « candidat sans étiquette », sept ans après avoir été renversé par un putsch avant le second tour du scrutin, dont il était largement donné vainqueur.

Élu en 2014, le président Vaz a terminé son mandat de cinq ans le 23 juin dans ce pays à l’histoire jalonnée de coups d’État. Depuis lors, il est resté à la tête du pays mais a laissé « la conduite des affaires au gouvernement », qu’il a formé début juillet, jusqu’à la tenue de la présidentielle de novembre, à la suite d’une décision de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

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