[Tribune] Cameroun : les prisonniers du président

Dans les prisons camerounaises, surpeuplées et en proie à la violence, le pouvoir a fait de l’accès aux soins un moyen de régulation politique.

Paul Biya, le président camerounais. © Lintao Zhang/AP/SIPA

Paul Biya, le président camerounais. © Lintao Zhang/AP/SIPA

GEORGES-DOUGUELI_2024
  • Georges Dougueli

    Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.

Publié le 4 septembre 2019 Lecture : 3 minutes.

Un jour ou l’autre, ils finissent par être admis dans ce bâtiment discret, pompeusement baptisé « pavillon haut standing », construit dans l’ombre du vieil Hôpital central de Yaoundé. Comme pour empêcher toute comparaison avec la crasse et le délabrement des murs de l’hôpital public, bâti à l’époque coloniale. Ou comme s’il fallait protéger l’identité de certains de ses pensionnaires.

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