L’Afrique à pleins gaz

Publié le 22 décembre 2003 Lecture : 1 minute.

En pleine expansion, le marché du gaz naturel pourrait profiter à l’Afrique au cours des vingt prochaines années. Aux États-Unis, notamment, la demande augmente tandis que les réserves des puits du pays diminuent de 29 % par an. D’immenses réserves de gaz naturel
sont en revanche enfouies au large des côtes africaines. Le continent est la troisième zone de réserves prouvées, avec 11 155 milliards de m3, derrière l’Europe occidentale et le Moyen-Orient. Rendue rentable par la diminution des coûts d’exploitation du gaz naturel liquéfié (un seul méthanier peut transporter une cargaison de GNL équivalente à 600 cargaisons de gaz non liquéfié), leur exploitation est une importante source de profits et de développement pour la région. L’Angola, l’Algérie, l’Égypte et la Guinée équatoriale devraient prochainement développer leur secteur gazier. Au Nigeria, qui dispose des dixièmes plus grandes réserves du monde (3 360 milliards de m3), l’exploitation est déjà bien avancée. L’usine de liquéfaction dans la ville de Bonny, dont le démarrage est prévu pour 2006, fera de ce pays le troisième producteur mondial de gaz naturel. Un gazoduc, en cours de construction, permettra d’en acheminer une partie jusqu’au Ghana, via le Bénin et le Togo.

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