Au coeur de la cité

Les publications du Groupe Jeune Afrique en vedette au salon Citexpo à Yaoundé.

Publié le 22 décembre 2003 Lecture : 2 minutes.

Sur l’une des collines de la capitale camerounaise, s’est déroulée, du 2 au 6 décembre, la troisième grand-messe des responsables des cités africaines : le sommet Africités et le salon Citexpo. Pas moins de 1 700 participants sont venus de 65 pays d’Afrique, des Amériques et d’Europe. Ministres, maires et partenaires du développement des villes ont planché sur les moyens d’assurer et de financer l’accès aux services de base dans les villes africaines (voir : www.citexpo.com et www.pdm-net.org).
Au pied du Palais des congrès de Yaoundé, sous des chapiteaux de toile blanche, à l’entrée du salon des maires et collectivités locales, le Groupe Jeune Afrique était présent avec un stand d’une surface de quelque 30 m2. Affiches, bannières, dépliants, magazines, livres… l’objectif était clair : renforcer la visibilité du premier groupe de presse panafricain, présenter toutes ses nouveautés et aller à la rencontre des lecteurs.
Si Jeune Afrique/l’intelligent, fort de ses quarante-trois ans d’existence, n’avait pas besoin de publicité, nous avions quelques interrogations quant à la réputation du dernier né du groupe : La Revue de l’intelligent. Nos craintes se sont très vite évaporées : cette publication bimestrielle, dont le troisième numéro est sorti le 23 décembre, est plus connue que nous le présumions. Les Camerounais l’ont déjà adoptée. Des représentants de l’Association des maires de France, présents à l’occasion des premières assises de la coopération décentralisée France-Cameroun, m’ont en acheté trois exemplaires. Autre succès de Citexpo : Le Cameroun aujourd’hui. Ce guide des Éditions du Jaguar est devenu le best-seller du salon, suivi de près par La Cuisine africaine.
Notre stand a été très courtisé au cours de ces cinq journées très ensoleillées. Notre premier visiteur de marque a été, bien sûr, le Premier ministre du Cameroun, Peter Mafany Musonge, lors de sa tournée inaugurale. Dans la foulée, j’ai reçu la visite de plusieurs personnalités officielles : Marafa Amidou Yaya, ministre d’État chargé de l’Administration territoriale et de la Décentralisation ; Émile Andzé Andzé, maire de la commune urbaine d’arrondissement de Yaoundé I ; Hughes Ngouelondélé, maire de Brazzaville, qui a fait ses emplettes sur notre stand. Quant à l’ambassadeur de France récemment installé au Cameroun, Jean-François Valette, il a feuilleté Le Cameroun aujourd’hui avec beaucoup d’attention… Plus pressé, le ministre français délégué à la Coopération et à la Francophonie Pierre André Wiltzer est reparti avec le dernier numéro de Jeune Afrique/l’intelligent.
Un salon comme les autres, me direz-vous. Non, bien au contraire. Les débats ont permis à chacun de donner son avis sur la gestion participative et les problèmes des cités africaines. J’ai vécu un moment intense dans un quartier très populaire de Yaoundé VI, à Mendong précisément. Il était 22 heures. Au milieu de nulle part, le taxi nous a déposé à 800 mètres du lieu du rendez-vous, faute de routes carrossables. Sur un petit terrain en terre battue, une table, des bancs… Une trentaine de personnes écoutaient sagement le maire de Caxias do Sul (Brésil) et le maire adjoint de Montevideo (Uruguay), avant de participer au débat animé par Yves Cabannes, coordinateur du programmes de gestion urbaine ONU-habitat en Amérique latine. Surréaliste…

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