[Édito] Niger : les deux paris du lion Mahamadou Issoufou
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a décidé de quitter le pouvoir en avril 2021, adoubant pour lui succéder son ministre de l’Intérieur Mohamed Bazoum. Une sagesse assez rare sur le continent pour être saluée.
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François Soudan
Directeur de la rédaction de Jeune Afrique.
Publié le 9 septembre 2019 Lecture : 2 minutes.
Niger : passage de témoin
Assuré d’avoir un nouveau président en 2021, le pays s’est refait une santé sur le plan économique et se modernise progressivement. Un bol d’air bienvenu dans un contexte sécuritaire encore tendu.
On peut dire ce que l’on veut de l’entretien que le président Mahamadou Issoufou a accordé à JA au début d’août, sauf qu’il a laissé ses lecteurs indifférents. Agacement de la part de certains de ses pairs, qui ne supportent guère de se voir administrer indirectement les leçons de bonne gouvernance démocratique dont « Zaki » (« le lion », en haoussa) est coutumier. Applaudissements chez tous ceux qui se satisfont de voir un chef d’État tenir sa promesse cardinale de respecter le nombre de mandats que lui octroie la Constitution, avec en prime une rare touche d’honnêteté : aurais-je voulu m’éterniser au pouvoir, ajoutait-il, que les Nigériens m’en auraient empêché.
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Assuré d’avoir un nouveau président en 2021, le pays s’est refait une santé sur le plan économique et se modernise progressivement. Un bol d’air bienvenu dans un contexte sécuritaire encore tendu.
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