Confidences du général Poncet

Publié le 23 novembre 2004 Lecture : 1 minute.

Le général Henri Poncet, chef de la force Licorne, et plusieurs de ses collaborateurs ont rencontré dans l’enceinte du 43e Bima (Bataillon d’infanterie de marine d’Abidjan) des diplomates occidentaux en attente d’évacuation, le dimanche 14 novembre. Au menu des discussions : le bombardement par les Fanci (Force armées nationales de Côte d’Ivoire), le 6 novembre, du camp militaire français installé dans les locaux du lycée Descartes à Bouaké. Pour le patron des forces françaises en Côte d’Ivoire, il ne fait aucun doute que l’action était planifiée, puisque, au moment même où les Sukhoï-25 menaient leur opération, les troupes Fanci attaquaient un détachement du contingent Licorne près de l’aéroport de Yamoussoukro.
Le général Poncet a affirmé, en outre, que les forces françaises avaient détruit la totalité de l’aviation militaire des Fanci car il avait eu connaissance de documents de l’état-major ivoirien indiquant que celles-ci pourraient utiliser leurs moyens aériens pour s’attaquer au siège du Bima à Abidjan en cas d’embrasement du conflit. Il est resté très évasif sur l’éventualité d’un renversement du régime Gbagbo par la France. « Je suis un militaire, et j’obéis aux ordres », s’est-il contenté de dire.

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