[Chronique] Tunisie : au nom du fils
Depuis l’ère Ben Ali, il est une constante de la politique tunisienne que peu relèvent : le pouvoir se joue autour de la progéniture masculine.
![L’ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali avec sa femme Leila, le 25 octobre 2009. © Alfred de Montesquiou/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/12/09/ben-ali.png)
L’ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali avec sa femme Leila, le 25 octobre 2009. © Alfred de Montesquiou/AP/SIPA
Ainsi, à y regarder de près, le destin de l’ex-chef de l’État, chassé par la révolution, bascula le jour où lui naquit un fils, causant sa disgrâce et précipitant sa chute. Comment ? Ben Ali était déjà papa de cinq filles, mais il rêvait d’avoir un garçon. Comme dans les contes, le miracle se produisit, et sa deuxième épouse, Leïla Trabelsi, lui donna l’héritier mâle. Ce fut joie et bonheur au palais de Carthage.
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