Deux tiers des IDE vont aux pays riches
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Les investissements directs étrangers (IDE) évoluent en fonction de deux grands paramètres : la courbe de l’activité économique (croissance de la valeur ajoutée) et celle de l’activité boursière (cours des valeurs, rendement). L’évolution négative de ces deux indices explique la chute des IDE en 2002 : 651 milliards de dollars, le chiffre le plus bas depuis cinq ans. Selon le rapport de la CNUCED, la baisse a été enregistrée dans 108 pays sur les 195 suivis de près par l’organisation onusienne(*). La dégringolade des valeurs boursières explique la faiblesse des fusions et acquisitions : le nombre de transactions est tombé de 7 894 en 2002 à 4 493 en 2000, et leur valeur de 1 145 à 368 milliards de dollars.
En termes de flux annuels, la France est la championne des pays développés (hors paradis fiscaux) avec une rentrée de 52 milliards de dollars en 2002, deux fois le montant reçu par le Royaume-Uni. La Chine consolide sa position de leader parmi les pays en développement, une catégorie dans laquelle elle continue à être classée par l’ONU et la Banque mondiale. Ce pays a accueilli, avec Hongkong, 66 milliards de dollars en 2002.
Dans l’ensemble, les pays riches accaparent, bon an mal an, les deux tiers des IDE dans le monde. À la fin de 2002, ils recevaient 4 595 milliards de dollars d’IDE nets de désinvestissements, sur un total mondial de 7 123 milliards.
* Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement. World Investment Report 2003, New York, Genève, 304 pages (www.unctad.org/wir)
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