Dans l’air du temps

Publié le 23 septembre 2003 Lecture : 1 minute.

Après avoir créé et dominé le créneau des monospaces compacts avec la Scénic, Renault se devait, avec la version II de cette voiture, de reprendre l’avantage face à une concurrence agressive, celle des Citroën Picasso, Opel Zafira et autres Volkswagen Touran.
Pour y parvenir, le constructeur français a misé sur la sécurité passive. Les cinq étoiles obtenues aux tests Euro-NCAP, à l’exemple des Laguna, Mégane II et Vel Satis, sont un argument de choc pour ce véhicule à vocation familiale.
Le renforcement des structures nécessaires pour atteindre un tel résultat se traduit par une augmentation du poids de la voiture, ce qui est à la fois un avantage et un inconvénient. Avantage, car les structures concernées étant essentiellement en bas de caisse, le centre de gravité du véhicule reste très bas malgré sa hauteur (16 cm de plus qu’une Laguna), et cela est bon pour la tenue de route. En revanche, qui dit poids supplémentaire dit performances moins bonnes. En tout cas pour les 80 chevaux du moteur Diesel de 1,5 l qui équipait notre voiture d’essai. Il y a aussi un Diesel de 1,9 l (120 ch) et trois motorisations essence : 1,4 l (98 ch), 1,6 l (115 ch) et 2 l (136 ch).
À noter que la consommation en pâtit également : selon l’ordinateur de bord, nous avons consommé quelque 8 litres aux 100 km, sur un parcours essentiellement routier, ce qui est bien supérieur aux mesures officielles (optimisées).
La carrosserie originale de la voiture et la qualité de ses aménagements peuvent faire oublier ce type d’inconvénients. Globalement, cette nouvelle Scénic est une bonne voiture. Sans plus.

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