Maroc : le débat sur l’avortement relancé après l’arrestation de la journaliste Hajar Raïssouni
La deuxième audience du procès de Hajar Raïssouni, arrêtée fin août pour « avortement illégal », doit se tenir lundi 16 septembre. Dans le royaume, l’incarcération de la jeune journaliste a relancé le débat sur l’Interruption volontaire de grossesse (IVG), dont certaines modalités avaient été fixées dès 2015 par le roi Mohammed VI.
Elle n’a que 28 ans et elle au centre d’une intense polémique à multiples entrées. Hajar Raïssouni est journaliste au quotidien arabophone Akhbar Al Youm. Le 31 août, elle a été arrêtée aux portes d’une clinique de Rabat. Depuis, la jeune femme est maintenue en détention provisoire, notamment accusée, selon cinq articles du Code pénal, de débauche et de consentement à pratiquer l’avortement.
L’arrestation d’une journaliste de l’un des principaux quotidiens nationaux ne pouvait pas passer longtemps inaperçue. Sites d’informations et réseaux sociaux ont immédiatement relayé la nouvelle. Très vite, on apprend que le compagnon de Hajar, un universitaire soudanais, ainsi que le gynécologue suspecté d’avoir pratiqué l’Interruption volontaire de grossesse (IVG), la secrétaire de ce dernier et un infirmier, sont aussi inculpés.
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