Face à l’expansion de la violence terroriste, les chefs d’État de la Cedeao en quête d’une nouvelle approche
Réunis ce samedi à Ouagadougou pour se pencher sur l’avenir du G5 Sahel, les chefs d’État de la Cedeao ont appelé à la mobilisation et la mutualisation des efforts pour enrayer la menace sécuritaire.
![Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et Mahamadou Issoufou, lors de la rencontre de la Cedeao, à Ouagadougou le samedi 14 septembre 2019. © DR / G5 Sahel](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/09/14/ecoxasouagapleinere.jpg)
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et Mahamadou Issoufou, lors de la rencontre de la Cedeao, à Ouagadougou le samedi 14 septembre 2019. © DR / G5 Sahel
![Quartier général de la force conjointe G5 Sahel basée à Sévaré, en octobre 2017. © Flickr / MINUSMA/Harandane Dicko](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/09/12/37194389024_f6d3bc6bc1_k.jpg)
Quel avenir pour le G5 Sahel ?
C’est la question à laquelle ont dû répondre les chefs d’État de la Cedeao, qui se sont rencontré pour un sommet extraordinaire à Ouagadougou consacré à la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, samedi 14 septembre.
Le ton était particulièrement alarmiste, samedi 14 septembre, à l’ouverture du sommet extraordinaire de la Commission des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Décidé en juin à Abuja, ce sommet a rappelé l’urgence de ce que le président de la commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, qualifie « de péril en la demeure si rien n’est fait ».
« Si la chenille légionnaire ravage nos cultures, les légions terroristes détruisent nos valeurs de coexistence pacifique », a martèle l’ancien ministre tchadien des Affaires étrangères.
11 500 victimes en cinq ans
![Les chefs d'État de la Cedeao rassemblés à Ouagadougou pour le sommet extraordinaire sur la sécurité, samedi 14 septembre 2019. © DR / Cedeao](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1024,height=498,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/09/14/cedeaoouagaphotofamille.jpeg)
Les chefs d'État de la Cedeao rassemblés à Ouagadougou pour le sommet extraordinaire sur la sécurité, samedi 14 septembre 2019. © DR / Cedeao
Ce sommet marque un tournant dans l’approche régionale contre les groupes jihadistes
L’Afrique de l’Ouest est confrontée à une dégradation alarmante de la sécurité et à une propagation de la menace vers les pays côtiers. « Avec plus de 2 200 attaques enregistrées au cours des cinq dernières années, qui ont tué 11 500 personnes et entraîné des millions de déplacés dans les zones rurales, ce sommet marque un tournant dans l’approche régionale contre les groupes jihadistes », a insisté l’Ivoirien Jean-Claude Brou, président de la commission de la Cedeao.
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![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
![Quartier général de la force conjointe G5 Sahel basée à Sévaré, en octobre 2017. © Flickr / MINUSMA/Harandane Dicko](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/09/12/37194389024_f6d3bc6bc1_k.jpg)
Quel avenir pour le G5 Sahel ?
C’est la question à laquelle ont dû répondre les chefs d’État de la Cedeao, qui se sont rencontré pour un sommet extraordinaire à Ouagadougou consacré à la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, samedi 14 septembre.
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