En Côte d’Ivoire, l’appel par la CPI de l’acquittement de Laurent Gbagbo divise

Après la décision de la procureure de la CPI de faire appel de l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, les supporteurs de l’ex-chef de l’État ivoirien estiment qu’il est « otage de la communauté internationale ». Au sein du pouvoir, les réactions sont plus mesurées.

Laurent Gbagbo, le 28 janvier 2016, lors de l’ouverture de son procès à la CPI. © REUTERS/Peter Dejong/Pool

Laurent Gbagbo, le 28 janvier 2016, lors de l’ouverture de son procès à la CPI. © REUTERS/Peter Dejong/Pool

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Publié le 17 septembre 2019 Lecture : 4 minutes.

Simone Gbagbo n’a laissé éclater aucune émotion. En milieu d’après-midi, ce lundi 16 septembre, elle a appris, comme tout le monde, la décision de Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), de faire appel du jugement de son époux et de Charles Blé Goudé, l’ex-ministre de la Jeunesse de celui-ci.

Comme de nombreuses personnalités du microcosme politique ivoirien, elle s’y attendait plus ou moins. Même si elle regrette que la procureure ait « fait malheureusement le choix de s’enfermer dans cette voie procédurale ». Une décision qui ouvre le champ à de longs mois d’attente devant la chambre d’appel de la CPI, et qui devrait renforcer le sentiment des supporteurs de l’ex-chef de l’État, qui estiment que celui-ci serait un « otage de la communauté internationale ».

« Démarche politique »

« Il s’agit davantage d’une démarche politique que juridique, visant à éloigner le président Laurent Gbagbo de son pays », martèle Assoa Adou, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Laurent Gbagbo).

Bien s’informer, mieux décider

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