Côte d’Ivoire : 17 ans après le début de la rébellion, Guillaume Soro entre menaces voilées et « pardon sincère »

L’ex-patron des Forces nouvelles, la rébellion qui a occupé la moitié nord de la Côte d’Ivoire durant près d’une décennie, a profité du 17e anniversaire de l’éclatement du pays pour faire une déclaration dans laquelle transparaît la frustration de l’ancien président de l’Assemblée nationale, en rupture de ban avec le président Alassane Ouattara, son ancien allié.

Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, à Abidjan, le 21 novembre 2018. © Issam Zelji/TRUTHBIRD MEDIAS pour JA

Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, à Abidjan, le 21 novembre 2018. © Issam Zelji/TRUTHBIRD MEDIAS pour JA

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Publié le 19 septembre 2019 Lecture : 2 minutes.

Le ton est moins triomphant que lors des années précédentes. Il y a un an, Guillaume Soro avait présenté le jour de l’éclatement de la rébellion, comme « la naissance d’un nouvel espoir ». Cette sortie avait soulevé l’indignation de plusieurs intellectuels.

Pour les 17 ans de ce soulèvement militaro-civil, qui a duré neuf ans et qui a pris fin, avec la chute, le 11 avril 2011, de Laurent Gbagbo ; c’est un Soro frustré qui s’est dévoilé dans le texte signé de sa main, publié ce jeudi sur sa page Facebook. Le maître-mot de sa déclaration reste le pardon, un thème dont il se fait le chantre, depuis quelques mois et surtout depuis sa rupture officielle avec Alassane Ouattara, en février 2019.

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