Tunisie – Ben Ali, en 1994 : « Tant que je serai ici, il n’y aura pas de parti religieux »

En août 1994, Jeune Afrique avait publié une l’intégralité d’un entretien qu’avait accordé Zine el-Abidine Ben Ali, décédé ce jeudi 19 septembre, au quotidien britannique Financial Times.

Ben Ali, en 1994. © JA (Capture d’écran)

Ben Ali, en 1994. © JA (Capture d’écran)

Publié le 19 septembre 2019 Lecture : 6 minutes.

L’ex-président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, en octobre 2009 près de Tunis. © Hassene Dridi/AP/SIPA
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Tunisie : Zine el Abidine Ben Ali, du coup d’État médical de 1987 à l’exil en Arabie saoudite

L’ex-président tunisien Zine el Abidine Ben Ali est décédé jeudi 19 septembre en Arabie saoudite, où il vivait en exil depuis sa chute en 2011. Jeune Afrique vous propose de revenir, à travers articles d’actualité et d’archive, sur le parcours et la fin de celui qui dirigea la Tunisie durant vingt-quatre ans.

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Le président tunisien est connu pour ne pas être particulièrement prolixe. Homme de pouvoir et de discrétion, Zine el-Abidine Ben Ali préfère les discussions restreintes à la communication grand public. D’où l’intérêt de l’interview que le chef de l’État a accordé à Roger Matthews, rédacteur en chef pour le Moyen-Orient au quotidien britannique Financial Times.

Dans ce texte d’une rare liberté de ton, le président parle essentiellement de politique, de démocratie et du problème islamiste. Il y exprime des convictions personnelles d’autant plus remarquables qu’elles interviennent après une période d’intense actualité politique marquée par les élections législatives et présidentielle d’avril dernier. Voici donc l’intégralité de cette interview.

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