Henry « le juste »
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Ancien directeur du Congrès juif américain, animateur du Projet sur le Moyen-Orient au Conseil de relations étrangères, Henry Siegman est né en Allemagne. Il s’est enfui avec son père, Mendel, et sa famille à l’arrivée du nazisme, en 1933. Après un séjour en Belgique, il s’est caché en France, puis a rejoint Casablanca et les États-Unis. Ce qu’il a connu dans son enfance, explique-t-il, l’aide à comprendre ce que peut ressentir un Palestinien qui vit dans « la peur et l’humiliation » de l’occupation israélienne. Il ne cache pas que sa compassion pour le sort des Palestiniens lui vaut des relations difficiles avec certains milieux juifs. « Il n’y a qu’un seul de mes frères avec lequel je peux parler politique », dit-il. En août 2005, le New York Sun écrivait que « les articles publiés ces dernières années par Siegman ne se distinguaient guère de la propagande des tyrannies arabes ». L’intéressé, lui, veut s’en remettre à « la passion prophétique pour la paix et la justice qui est la clef de voûte du judaïsme ».
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