[Tribune] RDC : comparaison n’est pas raison
La RD Congo est constamment comparée aux autres nations du monde. Elle n’est cependant ni homogène ni unique.
Les différences entre, d’une part, les milieux urbain et périurbain (de 20 % à 30 % de sa population) et, de l’autre, le monde rural (de 70 % à 80 %) sont proprement scandaleuses. On a, d’un côté, un pays qui progresse selon des caractéristiques mesurables à l’aune des normes occidentales. Et, de l’autre, des régions entières non gérées, avec des manques criants qui vont de l’habitat aux services sociaux de base.
Il est illogique de résumer la RD Congo à l’agglomération de quelques sites construits et animés par des activités dites modernes. Kinshasa elle-même est largement rurale et composée de communes aux réalités sociales et économiques totalement différentes. Or les indicateurs utilisés concernent toujours Kinshasa centre, pas la RD Congo dans son ensemble. Si on recense par exemple de nombreux actes de corruption à La Gombe, rien de comparable à Maluku et à Mont-Ngafula, deux autres communes de la capitale dont le quotidien est très différent de celui des bureaux huppés de La Gombe.
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