Codéveloppement

Publié le 22 mai 2006 Lecture : 1 minute.

En Europe comme dans tous les pays développés, l’immigration est un sujet politique majeur, le terreau sur lequel prospèrent les partis d’extrême droite. Avec comme argument la peur de l’autre, sentiment hélas solidement implanté dans l’esprit des hommes depuis les origines. []
D’un point de vue biologique et anthropologique, deux réactions doivent être proscrites. En premier lieu, l’immigration zéro, à la fois impossible et nuisible. Impossible, parce que l’homme est nomade par essence : les nomades ont façonné l’histoire du monde depuis leur départ de la vallée de l’Omo, il y a deux millions d’années. Inutile, parce que l’hybridation conduit à l’amélioration biologique. Elle crée de nouvelles qualités et la sélection naturelle élimine les hybridations néfastes. L’immigration sans contrôle, en second lieu, serait elle aussi néfaste. Elle signifierait la fin de la diversité. Or la biodiversité et la diversité culturelle sont indispensables à l’équilibre de la planète. Il est important de se battre pour conserver l’une et l’autre.

C’est entre ces deux bornes que doit se situer la politique d’immigration. Il est indispensable que les pays riches fassent en sorte que les déséquilibres économiques ne rendent pas l’immigration massive inévitable. L’Alena fut imaginée par Bill Clinton pour aider le Mexique à se développer. Les conventions de Lomé sont aussi sous-tendues par cette idée.
Même si elle est pratiquée depuis longtemps par les États-Unis, l’immigration choisie est, en revanche, inacceptable. D’une part, elle affaiblirait davantage les pays dits d’origine ; d’autre part, elle exercerait une pression à la baisse sur les salaires, alors que la France a besoin de relancer sa consommation.

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