Pour la vitamine C, rien ne remplace fruits et légumes

Publié le 23 mars 2004 Lecture : 1 minute.

Il y a plus de vingt ans, le biochimiste américain Linus Pauling, Prix Nobel de chimie
1954, Prix Nobel de la paix 1962, préconisait une forte consommation de vitamine C allant jusqu’à 10 g par jour pour combattre non seulement le rhume, mais aussi le cancer. Les travaux menés depuis ne mettent pas toujours en évidence le rôle protecteur d’une forte consommation de vitamine C contre le cancer ou les maladies vasculaires. En effet, elle n’est pas stockée dans le corps humain, et une saturation des tissus est obtenue très rapidement avec un apport journalier évalué entre 100 et 200 milligrammes.
Les deux formes de vitamine C, naturelle ou de synthèse, ont la même biodisponibilité. Mais aucun consensus ne se dégage sur le bénéfice pour la santé d’une forte consommation de la forme synthétique. Un apport en vitamine C bien au-delà de l’apport nutritionnel conseillé de 110 mg/jour chez l’adulte est facilement fourni par la consommation d’au moins 5 portions de fruits et légumes frais par jour.
Les nutritionnistes rappellent, en outre, qu’une consommation importante de fruits et légumes apporte de nombreux autres nutriments, tels que les fibres et les minéraux, et qu’elle réduit, par compétition, la consommation des aliments réputés « délétères » pour la santé : charcuterie, produits gras, pâtisseries, boissons sucrées

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