Burkina Faso : entre sanctions de cadres et démissions, le CDP en ordre dispersé

Le parti de l’ancien président Blaise Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), traverse une crise interne, illustrée par les sanctions prises à l’encontre de plusieurs cadres soutenant la candidature à la présidentielle de Kadré Désiré Ouédraogo, dont la démission du parti a été officialisée le 23 septembre.

Congrès extraordinaire du CDP à la maison du Peuple de Ouagadougou, le 22 septembre 2019. © Facebook CDP

Congrès extraordinaire du CDP à la maison du Peuple de Ouagadougou, le 22 septembre 2019. © Facebook CDP

Aïssatou Diallo.

Publié le 24 septembre 2019 Lecture : 4 minutes.

La nouvelle a été accueillie comme une grande victoire au siège du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Le 21 septembre, le parti de l’ancien président Blaise Compaoré a été autorisé par la justice à organiser un congrès extraordinaire. Assigné en justice par un groupe de frondeurs qui demandait sa suspension, le parti a finalement obtenu gain de cause.

Dès le lendemain, devant des militants à Ouagadougou, Eddie Komboïgo, président du CDP, déclarait : « Si nous pouvons nous réunir ici ce matin, c’est parce que la vérité a triomphé hier au Palais de justice. Refusant tout dialogue, les frondeurs ont multiplié des sorties médiatiques dans le but de ternir notre image et de porter atteinte à la cohésion de notre parti. Ce qu’ils veulent en réalité, c’est la liquidation pure et simple du parti. »

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