Présidentielle en Algérie : pas de candidat pour le principal parti islamiste

Le principal parti islamiste du pays, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), a annoncé dimanche 29 septembre qu’il ne présenterait pas de candidat à la présidentielle du 12 décembre.

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamiste), Abderrazak Makri, lors d’une conférence de presse, le 26 janvier 2019 à Alger © AFP – Ryad KRAMDI

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamiste), Abderrazak Makri, lors d’une conférence de presse, le 26 janvier 2019 à Alger © AFP – Ryad KRAMDI

Publié le 29 septembre 2019 Lecture : 1 minute.

« Le MSP a décidé de ne pas déposer de candidature à la présidentielle de décembre 2019 », a déclaré le responsable de communication du parti, Bouabdallah Benadjimia.

Cette décision fait suite à une réunion, samedi soir, du conseil consultatif du MSP, qui est également le principal parti d’opposition au Parlement (34 sièges sur 462).

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« Les préalables requis ne sont pas réunis »

« Les préalables requis, notamment la transparence de l’élection, la satisfaction des revendications du Hirak (nom du mouvement de contestation qui secoue le pays ne sont pas réunis », a encore précisé Bouabdallah Benadjimia.

Après la démission de Abdelaziz Bouteflika le 2 avril, sous la pression conjuguée de la rue et de l’armée, une élection présidentielle avait été fixée au 4 juillet. Mais, rejetée par la rue, elle avait dû être annulée faute de candidats. Le pouvoir a désormais fixé une nouvelle date, le 12 décembre, malgré l’opposition persistante de la contestation.

Plus de 80 formulaires de candidature retirés

Se définissant comme modéré et se réclamant des Frères musulmans, le MSP a fait partie pendant près de dix ans de la coalition soutenant le président Bouteflika, avant de rompre en 2012.

D’après l’agence officielle APS, plus de 80 formulaires de candidature pour l’élection présidentielle du 12 décembre ont été retirés à ce jour.

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Parmi eux, deux anciens Premiers ministres ayant servi sous Bouteflika, Abdelmadjid Tebboune et Ali Benflis, qui ont annoncé jeudi leur candidature.

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