Surchauffe à la Sénélec

Publié le 23 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

L’envolée du prix du brut au premier semestre 2006 a pesé sur la situation financière de la Société nationale d’électricité (Sénélec). En avril 2006, l’arrêt des activités de la Société africaine de raffinage (SAR) qui l’approvisionnait en pétrole l’a contrainte à s’adresser à des fournisseurs privés qui lui ont imposé un paiement à livraison alors qu’elle traverse déjà une mauvaise passe. Mais depuis plusieurs années, la Sénélec doit aussi faire face à une forte hausse de la consommation nationale. La demande a triplé depuis 1993 et devrait à nouveau doubler d’ici à 2012. Or, avec seulement 415 mégawatts (MW) de puissance installée, elle ne satisfait que 80 % des besoins du pays.

C’est pourquoi plusieurs chantiers sont en cours. Début décembre, la Banque mondiale, la Banque islamique de développement (BID) et plusieurs bailleurs bilatéraux se sont engagés à construire une nouvelle centrale de 100 MW pour un coût de 50 milliards de F CFA. Après avoir restauré ses relations avec Dakar fin 2005, la Chine populaire a récupéré le projet de construction d’une centrale au charbon d’une capacité de 250 MW dans laquelle aucun investisseur n’avait voulu s’engager jusqu’à présent. La mise en route de nouvelles centrales à Bel-Air et le raccordement du réseau à celui de l’Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) sont également prévus. Autant d’initiatives qui viennent compléter la mise en place d’un fonds de sécurisation des produits pétroliers en septembre dernier.

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