Le coût du « non-Maghreb »

Publié le 23 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

Après les patrons, début décembre (J.A. n° 2396), les experts, anciens responsables et chercheurs maghrébins s’efforcent à leur tour de réfléchir aux causes de l’échec de la construction du Maghreb arabe. Spécialisée dans les études historiques, la Fondation Temimi a réuni du 11 au 13 janvier à Tunis une trentaine d’entre eux, venus des cinq pays d’Afrique du Nord, pour discuter du « coût du non-Maghreb ». « Ce que nous voulons faire en premier lieu, a expliqué, lors de la séance d’ouverture, le Pr Abdeljelil Temimi, c’est de nous dire en face des vérités cachées, de rompre totalement avec les promesses alléchantes, les discours élogieux et les prises de position improvisées. Tout ce qui a conduit à l’échec total de la construction maghrébine Tout ce qui a fait qu’un rêve partagé par toute une génération, depuis un demi-siècle, s’est transformé en un projet illusoire. »

L’initiative se veut pragmatique. Elle est sans nul doute originale et a le mérite de souligner que l’aspect économique de la question n’est pas tout et qu’il faut aussi prendre en compte sa dimension politique, sociale et éducationnelle. Tout cela mérite d’être abordé par le biais de témoignages, mais aussi par des études scientifiques de haut niveau, ce qui n’a pas été le cas à Tunis. Des rencontres sur le même thème auront lieu au cours des prochains mois dans les quatre autres capitales de l’Union du Maghreb arabe : Alger, Rabat, Tripoli et Nouakchott.

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