Conseil de sécurité de l’ONU : Djibouti conteste la validation par l’UA de la candidature du Kenya
Depuis que le Kenya a été choisi par les membres de l’Union africaine (UA), en août, pour porter la voix de l’Afrique au Conseil de sécurité en tant que membre non-permanent pour 2021-2022, Djibouti ne décolère pas. Le ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, accuse Nairobi d’avoir « fait valider sa candidature sans respecter la procédure établie ».
L’information n’est pas sortie des milieux feutrés de la diplomatie internationale, mais le torchon brûle entre Djibouti et le Kenya depuis maintenant près de deux ans.
En cause, Djibouti rejette la décision de l’Union africaine (UA) qui a validé, en août, la candidature du Kenya au poste de membre non-permanent du Conseil de sécurité pour la période 2021-2022 (37 voix contre 13).
Les deux pays concourent à l’un des trois fauteuils réservés à l’Afrique parmi les membres non-permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, pour les années 2021-2022. Sachant que l’un de ces trois sièges est traditionnellement réservé à l’Afrique de l’Ouest, les deux autres sont distribués entre les quatre autres régions (Afrique de l’Est, Afrique australe, Afrique du Nord et Afrique centrale), selon un principe de rotation validé par l’Union africaine.
Il revient ensuite aux deux régions désignées de déterminer quel pays les représentera. Or cette fois, il semble que la procédure suivie n’a pas été respectée au sein des 15 membres de la zone orientale du continent, notamment à la suite d’actions de lobbying menées par Nairobi auprès des autres pays anglophones. De quoi provoquer l’ire des Djiboutiens. Mahmoud Ali Youssouf, ministre des Affaires étrangères de la petite République expose les raisons de cette contestation.
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