La Banque nationale du Canada veut revendre ses parts dans NSIA
Entré en 2015 au capital du groupe ouest-africain de bancassurance NSIA, le colosse de Montréal a enchaîné les désillusions et planche sur la revente de sa participation.
« Feuille de route remarquable », « vision judicieuse de son développement », « expertise », « leadership »… En mars 2015, Louis Vachon, DG de Banque nationale du Canada (BNC), ne tarissait pas d’éloges pour qualifier l’arrivée du groupe bancaire nord-américain au capital de NSIA Participations, le groupe de bancassurance de l’Ivoirien Jean Kacou Diagou. Ce dernier, quant à lui, saluait un « partenariat de long terme ». Mais moins de cinq ans plus tard, l’alliance se meurt.
S’exprimant devant la communauté des analystes financiers canadiens, à la fin août, Louis Vachon a évoqué pour la première fois ouvertement l’intention du groupe de céder ses parts dans NSIA Participations. Commentant le sort des actifs de BNC dans les pays émergents – en dehors du Cambodge où le groupe a accru récemment son investissement – , le patron de BNC a affirmé : « Vous pouvez vous attendre à des ventes progressives dans le temps ».
Désaccords stratégiques
Une source proche du management de NSIA a paru étonnée par l’affirmation publique de cette ambition de désengagement, quand une autre n’a pas immédiatement répondu à nos requêtes. Le capital-investisseur Amethis, entré au capital de NSIA Participations en même temps que BNC, n’a pas pu être joint dans l’immédiat.
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