Législatives en Tunisie : quel positionnement pour les listes indépendantes ?

Arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle, Kaïs Saïed se targue de ne pas avoir de parti et de ne chercher l’appui d’aucune formation politique. Des listes indépendantes se sont pourtant structurées autour de lui. Explications.

Les affiches électorales des candidats en Tunisie (image d’illustration). © Hassene Dridi/AP/SIPA

Les affiches électorales des candidats en Tunisie (image d’illustration). © Hassene Dridi/AP/SIPA

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Publié le 4 octobre 2019 Lecture : 4 minutes.

Une poignée de main relayée sur les réseaux sociaux a suffi à faire naître la polémique. Elle met en scène Kaïs Saïed, candidat arrivé en tête du premier tour de la course à la magistrature suprême, et Seifeddine Makhlouf, fondateur et tête de liste dans la circonscription Tunis 1 du controversé mouvement al-Karama (conservateur, tendance salafiste).

L’image fait office d’affiche de campagne de ce dernier. L’équipe du finaliste de la présidentielle a dû démentir l’authenticité de l’alliance évoquée. La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) a été saisie, et une plainte déposée auprès de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).

Kaïs Saïed a profité de l’épisode pour réaffirmer son indépendance, assurant n’être lié à aucune campagne pour les législatives du dimanche 6 octobre. Il n’a d’ailleurs donné aucune consigne de vote, et assuré qu’il n’offrirait aucune contrepartie aux formations qui le soutiendraient.

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