Chirac rassure Sassou
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La décision prise le 10 janvier par la Cour de cassation française de rouvrir le dossier des disparus du Beach – en validant l’enquête annulée en novembre 2004 par la cour d’appel de Paris et en désignant son homologue de Versailles pour reprendre l’instruction – a donné lieu, le 11, à un échange téléphonique courtois mais ferme entre le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso et son homologue français Jacques Chirac. Rappelant le principe de l’indépendance de la justice, ce dernier a tenté de rassurer son « ami », lui promettant de revenir vers lui une fois qu’il serait mieux informé. Après la vigoureuse déclaration du 11 janvier du gouvernement congolais, suivie d’une manifestation devant l’ambassade de France à Brazzaville, le président français a de nouveau joint Sassou, le 17, pour lui demander de calmer le jeu.
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