A l’affiche
Publié le 23 janvier 2007 Lecture : 1 minute.
Bobby,
de Emilio Estevez
(sortie à Paris le 24 janvier)
Tout se passe en 24 heures dans un grand hôtel de Los Angeles – l’Ambassador – où l’on attend l’arrivée de Bobby Kennedy qui, candidat à la présidence, va être assassiné ce jour-là. Un film choral, au casting prestigieux (de Sharon Stone et Demi Moore à Harry Belafonte et Laurence Fishburne), qui entend faire revivre l’ambiance de l’Amérique de la fin des années 1960 et les valeurs que défendaient alors des idéalistes férus de justice comme le frère de John Kennedy. Toute comparaison avec la situation actuelle de l’Amérique bushienne est légitime et encouragée par l’auteur, le fils de Martin Sheen, figure « libérale » d’Hollywood.
Congorama,
de Philippe Falardeau
(sorti à Paris le 17 janvier)
Marié à une Congolaise, apprenant soudainement qu’il a été adopté, Michel, un chercheur belge en pleine crise d’identité, part pour le Québec, à la fois en quête de ses origines et d’un nouveau souffle pour sa carrière d’inventeur. Un film résolument francophone qui passe de la saga familiale au road-movie puis au thriller haletant et séduit, malgré la complexité du scénario, grâce à une mise en scène peu conventionnelle, à son humour décalé et au jeu superbe des acteurs, à commencer par Olivier Gourmet.
L’Étoile imaginaire,
de Gianni Amelio
(sortie à Paris le 24 janvier)
Le spécialiste de la maintenance d’une aciérie italienne ne supporte pas l’idée que son entreprise ait pu vendre un haut-fourneau défectueux – du moins le croit-il – à un industriel chinois. Il part donc de sa propre initiative pour l’empire du Milieu, muni d’une pièce de rechange, afin de soulager sa conscience. Rien, bien sûr, ne se passera comme prévu au cours de ce voyage peu banal. Une sorte de fable humaniste sur les bons et les mauvais côtés de la mondialisation et des transformations de la Chine moderne vue à travers les yeux d’un Don Quichotte du XXIe siècle.
