Bénin : un dialogue politique sans Patrice Talon, et sans l’opposition
Le président Patrice Talon a décidé de suivre à distance le dialogue politique national qu’il a convoqué pour le 10 octobre et auquel l’opposition refuse de prendre part si certains préalables ne sont pas remplis.
Laisser les partis politiques dialoguer et ne pas influencer les décisions. C’est la position officielle du chef de l’État béninois vis-à-vis du dialogue national qui doit s’ouvrir ce jeudi 10 octobre à Cotonou pour trois journée de discussions. Patrice Talon participera cependant à la cérémonie d’ouverture de ces assises très attendues. Mais le discours qu’il a prévu de tenir ce jour-là, le président béninois le tiendra devant une assemblée où les absent de poids, du côté de l’opposition, seront nombreux.
Cette absence, motivée par une volonté de répondre à une préoccupation de l’opposition qui l’accuse d’être à la fois « juge et partie », a ouvert la voie à un autre débat : celui sur l’identité du facilitateur qui conduira les débats.
Victor Topanou en facilitateur ?
La Conférence épiscopale, qui a joué un rôle de premier plan lors de la conférence nationale de février 1990, fondatrice du renouveau démocratique au Bénin, est l’une des rares composantes de la société civile à être invitée au dialogue. Mais elle ne jouera pas le rôle de facilitateur officiel, comme le propose certaines voix dans les rangs de l’opposition.
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