Les contradictions de l’immigration

Publié le 18 décembre 2003 Lecture : 1 minute.

Les migrations internationales ne représentent encore qu’environ 3 % de la population mondiale : 175 millions de personnes ont traversé les frontières pour vivre plus d’un an dans un autre pays depuis le début du siècle. Les migrations étaient plus importantes au XIXe siècle, où 10 % de la population mondiale était en mouvement. En outre, l’essentiel des déplacements se faisait de vieux pays vers des pays neufs, comme l’Australie. Aujourd’hui, une bonne partie des migrations se fait des pays pauvres vers les pays riches.
Les migrants des pays pauvres sont soit des personnes non qualifiées, qui voyagent souvent illégalement, soit des personnels qualifiés, qui voyagent légalement. Les pays riches s’efforcent de modifier leur politique d’immigration pour attirer davantage d’immigrants qualifiés, tout en freinant l’arrivée des non-qualifiés. D’où un déséquilibre. L’offre d’immigrants non qualifiés excède la demande, ce qui alimente l’immigration clandestine et crée un flot de fausses demandes d’asile. En revanche, la demande d’immigrants qualifiés excède l’offre. Les pays pauvres, de leur côté, s’inquiètent de perdre leur personnel qualifié, relativement peu nombreux.
L’afflux de migrants clandestins non qualifiés dans les pays riches et la « fuite des cerveaux » des pays pauvres sont les deux problèmes les plus critiques qui se posent aujourd’hui en matière d’immigration.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires