Équipes nationales de football : l’Afrique penche pour des sélectionneurs locaux

Beaucoup de sélections africaines ont changé de coach au cours des dernières semaines. Avec une forte tendance à la nomination de nationaux. Des choix parfaitement assumés, où se mêlent raisons sportives et arguments économiques.

Christian Nsengi Biembe a remplacé Florent Ibenge à la tête des Léopards de RDC (image d’illustration). © YouTube/FECOFA EVENT

Christian Nsengi Biembe a remplacé Florent Ibenge à la tête des Léopards de RDC (image d’illustration). © YouTube/FECOFA EVENT

Alexis Billebault

Publié le 9 octobre 2019 Lecture : 5 minutes.

Rarement les sélections africaines, et pas seulement celles qui ont disputé la CAN en Égypte, auront été soumises à tel bouleversement, comme lors de ces dernières semaines. Avec un très net penchant pour des techniciens locaux. Si le Maroc, le Cameroun, le Gabon, la Guinée et le Tchad ont choisi respectivement le Bosnien Vahid Halilhodzic, le Portugais Toni et les Français Patrice Neveu, Didier Six et Emmanuel Tregoat, toutes les autres ont préféré l’option africaine.

La Tunisie a nommé Mondher Kebaier, le Burkina Faso Kamou Malo, la République démocratique du Congo Christian Nsengi Biembe, l’Afrique du Sud Molafi Ntseki, le Kenya Francis Kimanzi, alors que l’Égypte a opté pour Hossam El-Badry. D’autres pays, tels le Zimbabwe, l’Ouganda, le Niger, le Botswana, la Namibie ou encore la Guinée équatoriale, avaient déjà effectué ce choix. « Et quand ils ne désignent pas un local, certains préfèrent un Africain, comme le Botswana avec l’Algérien Adel Amrouche, ou la Tanzanie avec le Burundais Etienne Ndayiragije, explique un agent. Il y a clairement une volonté de faire confiance aux continentaux. »

Bien s’informer, mieux décider

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