Alcan, Péchiney et l’Afrique

Publié le 19 décembre 2003 Lecture : 1 minute.

Après la prise de contrôle de Pechiney par le canadien Alcan, les filiales du groupe français s’interrogent sur leur avenir, d’autant que le repreneur va devoir céder une partie des actifs pour respecter la législation antitrust. Alcan a d’ores et déjà annoncé qu’il allait réévaluer le projet de construire une aluminerie à Coega, en Afrique du Sud. L’incertitude plane également sur l’avenir du groupe français au Cameroun, où sa filiale Alucam, dont l’usine se trouve à Edéa, souffre du déficit énergétique dû aux difficultés de production de la société AES-Sonel. Pour y remédier, Péchiney envisageait de se doter de sa propre centrale, ce qui aurait permis à Alucam de produire l’électricité dont elle a besoin, et même d’en revendre. Mais cet investissement risque, lui aussi, d’être remis en question par la nouvelle direction.

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