Transferts de fonds des immigrés : 232 milliards de dollars en 2005

Publié le 21 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

En 2005, les travailleurs immigrés du Sud devraient envoyer 167 milliards de dollars à leurs familles restées dans leur pays d’origine, contre 160 milliards en 2004 et 31 milliards il y a quinze ans. À l’échelle de la planète, les envois de fonds représenteraient 232 milliards de dollars, soit plus de 3 fois l’aide internationale. En tête des 20 premiers récipiendaires, l’Inde, qui recevra 21,7 milliards, talonnée par la Chine, le Mexique et la France avec respectivement 21,3, 18,1 et 12,7 milliards. Les États-Unis et le Nigeria arrivent en queue de peloton, avec 3 et 2,8 milliards. Mais au regard de la richesse nationale, ce sont les îles Tonga qui occupent la première place, les fonds reçus de l’étranger représentant 31,1 % de leur PIB. En troisième position, le Lesotho reçoit l’équivalent de 25,8 % de son PIB. C’est le seul pays africain à figurer parmi les 20 premiers destinataires en fonction du PIB. Les flux informels, eux, pourraient s’élever à plus de 100 milliards de dollars. En Ouganda, ils compteraient pour 80 % du total. Si les coûts des transferts étaient ramenés entre 2 % et 5 %, les envois formels de fonds vers l’Afrique subsaharienne augmenteraient de 122 %. Au Ghana et en Ouganda, ils auraient permis une réduction de la pauvreté de 5 et 11 points respectivement.

Source : « Implications économiques des envois de fonds de la migration », Banque mondiale

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