Quand Gül joue les messagers
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La visite surprise d’Abdullah Gül, le chef de la diplomatie turque, à Damas, le 16 novembre, relève de la seule initiative du gouvernement d’Ankara. C’est du moins ce
qu’affirme ce dernier, de concert avec le département d’État américain, pour démentir
les rumeurs selon lesquelles Washington, informé de cette visite une semaine auparavant,
se serait entendu avec les Turcs sur la teneur d’un message à transmettre au président
Bachar al-Assad. Afin de le convaincre de coopérer pleinement avec la commission d’enquête de l’ONU sur l’assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri. Le spectaculaire rapprochement turco-syrien en cours depuis plusieurs années et la modération
d’Ankara sur ce dossier irritaient son allié américain. Mais la crainte de voir, après
l’Irak, s’ouvrir un nouveau conflit à leurs frontières, pousse désormais les Turcs à jouer
les médiateurs et à prendre davantage en compte les « amicales pressions » américaines.
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