Code minier, partage de production… Comment le Gabon veut dynamiser son secteur minier
Un nouveau contrat de partenariat a été signé début octobre entre une société chinoise aurifère et l’opérateur national des mines, qui récupérera 10 % de l’or produit. Libreville, qui a lancé un nouveau code minier en juin, matérialise ses ambitions d’intensifier la part de l’État dans le secteur, tout en allégeant les investisseurs de certaines taxes.
Le Gabon a signé le 2 octobre un contrat de partenariat entre la société chinoise Jilin Mining Resources (JMR) et la compagnie minière nationale, la Société équatoriale des mines (SEM). JMR versera à la SEM 10 % de l’or produit sur les deux permis, selon les termes du contrat signé exclusivement entre les deux entreprises.
Les autorités gabonaises souhaitent que la part du secteur minier dans le PIB monte à deux chiffres à l’horizon 2025
Si l’investissement est modeste (les deux mines aurifères de JMR, dans l’Ogooué-Ivindo [nord-est] produisent 3,37 kg/mois depuis leur mise en exploitation le 1er mars), cet accord s’inscrit dans une logique visant à augmenter la part de l’État dans le secteur minier.
Le contrat de partenariat sera privilégié dans l’avenir, indique Ismaël Ondias Souna, directeur de la SEM, à Jeune Afrique.
La production d’or partiellement reversée à l’État
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan