Code minier, partage de production… Comment le Gabon veut dynamiser son secteur minier

Un nouveau contrat de partenariat a été signé début octobre entre une société chinoise aurifère et l’opérateur national des mines, qui récupérera 10 % de l’or produit. Libreville, qui a lancé un nouveau code minier en juin, matérialise ses ambitions d’intensifier la part de l’État dans le secteur, tout en allégeant les investisseurs de certaines taxes.

Le ministère des mines, du Pétrole et des hydrocarbures, à Libreville. © Crédit : Jacques Torregano pour JA

Le ministère des mines, du Pétrole et des hydrocarbures, à Libreville. © Crédit : Jacques Torregano pour JA

Publié le 17 octobre 2019 Lecture : 3 minutes.

Le Gabon a signé le 2 octobre un contrat de partenariat entre la société chinoise Jilin Mining Resources (JMR) et la compagnie minière nationale, la Société équatoriale des mines (SEM). JMR versera à la SEM 10 % de l’or produit sur les deux permis, selon les termes du contrat signé exclusivement entre les deux entreprises.

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Si l’investissement est modeste (les deux mines aurifères de JMR, dans l’Ogooué-Ivindo [nord-est] produisent 3,37 kg/mois depuis leur mise en exploitation le 1er mars), cet accord s’inscrit dans une logique visant à augmenter la part de l’État dans le secteur minier.

Le contrat de partenariat sera privilégié dans l’avenir, indique Ismaël Ondias Souna, directeur de la SEM, à Jeune Afrique.

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