Cameroun : loi de finances en vue alerte

Publié le 22 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Les députés camerounais ont entamé, le 15 novembre, à Yaoundé, l’examen de la loi de finances 2006. Priorité du ministre de l’Économie et des Finances, Polycarpe Abah Abah : augmenter les recettes fiscales tout en soutenant l’économie. La méthode : dialoguer avec le secteur privé. Objectif : atteindre le point d’achèvement de l’Initiative pour les pays pauvres très endettés (PPTE) durant le premier semestre 2006. Une première étape a été franchie avec l’accord triennal conclu le 24 octobre avec le Fonds monétaire international (FMI). Mais « l’assainissement des finances publiques, la baisse du train de vie de l’État et la hausse de la fiscalité ont entraîné un ralentissement économique », constatent plusieurs hommes d’affaires. Directement associé aux discussions avec le gouvernement, Martin Abega, secrétaire exécutif du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), demande donc le vote de « mesures fiscales incitatives » pour relancer les investissements et l’économie. Pour 2005, les prévisions de croissance initiales (3,9 %) ont été revues à la baisse. Le patronat camerounais dénonce notamment les effets du commerce illicite (fraude, contrebande et contrefaçons). Estimation des pertes annuelles : au moins 65 milliards de F CFA.

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