Le Kenya double son plafond d’endettement autorisé, qu’il a déjà largement dépassé
Déjà très endettée, la locomotive économique de l’Afrique de l’Est vient de relever le plafond de son endettement maximal, pour dépenser plus, notamment dans les infrastructures. De quoi susciter des inquiétudes sur le plus long terme.
![Le quartier d’affaires de Nairobi, au Kenya © Crédit : Sam Stearman](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/10/18/nairobi_cityscape.jpg)
Le quartier d’affaires de Nairobi, au Kenya © Crédit : Sam Stearman
Alors que la Banque mondiale tire la sonnette d’alarme sur les niveaux d’endettement dans de nombreux pays africains, le Kenya vient d’annoncer une nouvelle réforme sur sa méthode de calcul de sa dette publique.
Les parlementaires ont ainsi approuvé, ce mercredi 16 octobre, un projet de loi visant à présenter le plafond de la dette en chiffres absolus et non plus en pourcentage du PIB comme auparavant. En d’autres termes, le Trésor public a proposé de fixer à 9 000 milliards de shillings (86 milliards de dollars) le seuil maximal de cet endettement.
De toute façon le Kenya ne respectait déjà plus ses objectifs
Avec une telle loi, le pays se donne une marge de manœuvre plus importante, puisqu’il peut s’endetter jusqu’à plus de 100 % du PIB, soit le double du plafond actuel de 50 %.
Un seuil plus élevé
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