[Édito] Mauritanie : un changement dans la continuité ?

L’investiture du nouveau chef de l’État, Mohamed Ould Ghazouani, le 1er août, a été l’occasion de la première passation de pouvoir entre un président et son successeur tous deux élus. Une évolution qui ne s’accompagnera pas nécessairement d’un renouveau politique, et en tout cas certainement pas d’une rupture.

Les présidents Aziz (à droite) et Ghazouani, lors de l’investiture de ce dernier à Nouakchott, jeudi 1er août 2019 (image d’illustration). © Présidence sénégalaise

Les présidents Aziz (à droite) et Ghazouani, lors de l’investiture de ce dernier à Nouakchott, jeudi 1er août 2019 (image d’illustration). © Présidence sénégalaise

CECILE-MANCIAUX-2024
  • Cécile Manciaux

    Journaliste à Jeune Afrique depuis 2008, Cécile Manciaux est rédactrice en chef adjointe, responsable de la section « Grand format » de l’hebdomadaire. Ses principaux centres d’intérêt : l’aménagement et le développement urbain, le droit électoral, les religions, les trésors linguistiques.

Publié le 21 octobre 2019 Lecture : 1 minute.

Les présidents Aziz (à droite) et Ghazouani, lors de l’investiture de ce dernier à Nouakchott, jeudi 1er août 2019 (image d’illustration). © Présidence sénégalaise
Issu du dossier

Mauritanie : un changement dans la continuité ?

L’investiture du nouveau chef de l’État, Mohamed Ould Ghazouani, le 1er août, a été l’occasion de la première passation de pouvoir entre un président et son successeur tous deux élus. Une évolution qui ne s’accompagnera pas nécessairement d’un renouveau, et en tout cas certainement pas d’une rupture.

Sommaire

Ni tout à fait la même. Ni tout à fait une autre. La Mauritanie change-t-elle vraiment ? À la mi-2018, sa capitale accueillait le sommet de l’Union africaine (UA), l’occasion de moderniser un peu son centre-ville, de s’offrir un second Palais des congrès (non loin du nouvel aéroport) et de confirmer la place du pays sur l’échiquier international.

Un rôle qui s’exprime sur la scène politique, au niveau sécuritaire et, désormais, sur le plan économique. Car les choses changent aussi côté business, quoique lentement. Le climat des affaires reste peu propice à l’essor du privé. L’économie demeure principalement minière et rentière, donc fragile et source d’inégalités. Pourtant, malgré la chute des cours du fer, la courbe de croissance est résolument ascendante, grâce – enfin ! – aux bons résultats des secteurs non extractifs… et au développement du projet gazier offshore.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier

Mauritanie : grogne à l’UPR, le parti présidentiel