Automobile : gare à la contrefaçon

Publié le 21 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Le problème des pièces de rechange automobiles contrefaites commercialisées en Algérie inquiète au plus haut point les professionnels de la route. Intervenant au cours d’une rencontre organisée en marge du Salon international du contrôle technique automobile et de la prévention routière (Sicta), qui s’est tenu récemment à Alger, Abdellah Ghrieb, directeur de l’Établissement national du contrôle technique automobile (Enacta), a souligné que le contrôle technique a fait ressortir l’ampleur du phénomène de la pièce contrefaite. « La distribution à grande échelle des pièces de contrefaçon, notamment celles liées aux organes de sécurité du véhicule (freinage, pneumatiques, suspension), peut avoir des conséquences désastreuses sur la sécurité routière si aucune mesure n’est prise par les pouvoirs publics », a affirmé ce responsable.
De son côté, le président de l’Union nationale des transporteurs (UNT), M. Aider, a indiqué que les concessionnaires automobiles installés en Algérie « ne jouent pas le jeu » au sens où ils seraient « incapables » de fournir à leur clientèle la pièce d’origine qu’ils sont censés distribuer. Concepteur de la célèbre émission télévisuelle de prévention routière Tarik Essalama, M. Lazouni a indiqué que « près de 90 % des pièces vendues émanent de la contrefaçon ».
L’autre constat établi par les professionnels concerne l’émergence d’une certaine catégorie de stations de contrôle qui ferment les yeux sur les défaillances techniques. Le problème de la crédibilité de ces stations avait été soulevé par le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui. Celui-ci avait haussé le ton à l’adresse de certains contrôleurs techniques, avant de décider la fermeture de six établissements.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires