Tapie s’en tire bien
Le 11 juillet, après quinze ans de procédure, un tribunal arbitral a condamné le Crédit Lyonnais à verser aux liquidateurs du Groupe Bernard Tapie la somme de 240 millions d’euros en réparation du manque à gagner dont celui-ci a été victime lors de la revente, en 1993, de l’équipementier sportif Adidas (deux filiales de la banque publique française – aujourd’hui partiellement privatisée – avaient été chargées de l’opération). Plus une indemnité de 45 millions d’euros au titre du préjudice moral subi par l’ancien homme d’affaires, ancien ministre et ancien patron de l’Olympique de Marseille, désormais reconverti dans l’industrie du divertissement.
Après apurement de ses dettes, à l’égard du Trésor public notamment, Tapie ne percevra qu’une petite partie de cette somme : entre 20 millions et 22 millions d’euros, semble-t-il. Ce qui signifie que l’État va reprendre de la main gauche l’essentiel de ce qu’il lui donne de la droite. L’intéressé se déclare néanmoins « très heureux ». Il doit avoir ses raisons.
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