Cameroun : les actionnaires fondateurs d’IBC réagissent

La guerre d’actionnaires chez IBC fait rage. Léopold Ekwa Ngallé, qui continue à signer en tant que PDG de l’entreprise camerounaise de métaux industriels, réagit à un article de « Jeune Afrique ».

Le siège d’IBC est à Douala, au Cameroun. © Wiki Commons

Le siège d’IBC est à Douala, au Cameroun. © Wiki Commons

Publié le 7 juillet 2014 Lecture : 2 minutes.

Suite à notre enquête sur la guerre d’actionnaires chez International Business Corporation (IBC), nous avons reçu du PDG Léopold Ekwa Ngallé, agissant au nom des fondateurs, une réaction dans laquelle il insiste sur la responsabilité de la SNH dans la dégradation de la situation d’IBC sur les plans financier, réputationnel et commercial. Le déficit mentionné dans notre article ne saurait être, d’après M. Ekwa Ngallé, le fait des actionnaires fondateurs qui ont réussi le pari, « au prix de 14 ans d’efforts, de sacrifices et d’attachement à une qualité de service de transformer le capital initial de dix millions en des actifs de plus de deux milliards. »

Aucune modification de l’organigramme

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M. Ekwa Ngalle estime également qu’il n’a jamais été évincé de son poste de PDG. « L’ordre du jour du conseil d’administration que j’ai convoqué et présidé le 28 avril 2014 et dont la feuille de présence est diffusée par la SNH, ne prévoyait aucune modification de l’organigramme de l’entreprise, encore moins la nomination de nouveaux dirigeants », explique-t-il.

Le patron camerounais ajoute que l’ordonnance du 5 juin du Tribunal de Première Instance de Douala Ndokoti annule le conseil d’administration que la SNH prétend avoir organisé ce même 28 avril en l’absence des actionnaires fondateurs, tout comme les nominations qui ont été faites le 28 avril et le 28 mai pour porter MM Bikoro, Bayiha et consorts à la tête du conseil d’administration, de la direction générale et de la direction financière d’IBC.

Double direction

En attendant les effets de la réunion interministérielle convoquée à la demande du président Biya pour faire la lumière sur la crise, les deux parties se font face : le fondateur continue à signer depuis les bureaux de l’entreprise à Bonaberi les courriers et autres actes engageant l’entreprise en tant que PDG d’IBC tandis qu’en face, les bureaux de l’usine située à Bassa accueille ses « remplaçants ».

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Créé en 1993 par Léopold Ekwa Ngallé, IBC est codétenu à 61 % par la SNH depuis 2007 et possède depuis 2010 une usine de transformation.

Retrouvez ici notre article sur la bataille entre la SNH et les actionnaires fondateurs d’IBC

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