Sommet de Sotchi : la Russie veut nucléariser l’Afrique
Si de nombreux pays du continent ont déjà signé des accords sur le nucléaire, aucun chantier de construction de centrale n’est encore lancé, à part en Égypte. Vladimir Poutine et les dirigeants de Rosatom, le leader russe du secteur, ont profité du sommet de Sotchi pour accélérer le rythme.
L’énergie nucléaire fait partie des points forts traditionnels de l’industrie russe, et Moscou a toujours voulu s’appuyer sur cette compétence bien particulière pour doper ses exportations. Ou pour le dire concrètement : pour vendre des centrales nucléaires à l’étranger.
Rosatom, le géant russe du secteur, a même développé un concept de « mini centrale » spécifiquement destinée aux pays en développement, africains ou autres. Mais pour l’heure, seules l’Égypte et l’Afrique du Sud possèdent des réacteurs en fonctionnement. D’autres pays ont signé des partenariats ou des mémorandums, mais à ce stade il s’agit au mieux de créer des centres de recherche.
À Sotchi, les Russes comptaient bien aller plus loin. Le nucléaire fait d’ailleurs partie des secteurs d’activité que le président Poutine a mis en avant lors de son discours inaugural. Véritable VRP de Rosatom, il a vanté devant l’assemblée de chefs d’État africains son concept de « centrale clé en main ». Et lors de la plupart des entretiens bilatéraux menés avec ses homologues africains, Alexei Likhatchev, le directeur général de Rosatom, était présent.
Centre de recherche et formation d’étudiants pour la Zambie
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan