Hammamet, loin des paillettes

Publié le 21 juillet 2008 Lecture : 1 minute.

Comment se démarquer des quelque 340 festivals organisés chaque année en Tunisie ? C’est la grande préoccupation de Lassaad Ben Abdallah. Homme de théâtre chevronné, le nouveau directeur du Centre culturel d’Hammamet s’est en effet vu confier l’organisation de la 44e édition du Festival international organisé dans cette ville du 10 juillet au 23 août. « Je veux donner une identité à notre manifestation », explique-t-il. Le festival ne sera plus à l’avenir « généraliste et fourre-tout », mais recentré sur trois disciplines : théâtre, musique et cinéma – méditerranéen en l’occurrence.
Ben Abdallah fait par ailleurs le pari risqué de présenter des oeuvres de création à un public tunisien souvent rétif à la nouveauté. Lors de l’ouverture de la présente édition, on a frisé l’échec avec une chorégraphie d’assez médiocre qualité, aussitôt sauvée par un spectacle de facture originale, La Porte des étoiles, de l’excellente comédienne et metteuse en scène Raja Ben Ammar.
Le festival se poursuivra en musique avec, notamment, l’orchestre de Trieste, le Malien Cheick Tidiane Seck, la chanteuse de gospel américaine Nicole Slak Jones et l’Espagnole Victoria Abril. Une programmation très internationale et de qualité, loin des paillettes des habituels shows « orientaux ».

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