Féminisation de la police
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Elles ont été baptisées « Filles d’Irak ». À l’issue d’une formation de cinq jours, qui s’est achevée par la remise d’un diplôme, le 13 juillet, soixante-dix volontaires de sexe féminin, voilées de pied en cap, ont reçu pour mission de protéger les populations de la province de Diyala, dans le nord-est du pays, aux côtés des forces américaines. Première du genre, cette force de sécurité a été mise en place pour permettre la fouille au corps des Irakiennes, à laquelle les hommes, même s’ils appartiennent aux forces de l’ordre, ne peuvent procéder. L’objectif est de tenter d’enrayer le nombre croissant d’attentats perpétrés par des kamikazes féminins dans la région. Les « Filles d’Irak » seraient en majorité des veuves de policiers tués dans des explosions. Un détail, mais qui a son importance pour un escadron chargé de faire respecter l’ordre : contrairement aux 80 000 « Fils d’Irak », ces jeunes femmes ne sont pas armées.
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